Les montres SINN testées sur des routes accidentées simulées

Comment les montres SINN réagissent-elles aux chocs et aux vibrations ?

Afin de le savoir, nous avons fixé cinq montres au volant d’une carrosserie-test au banc d’essai de l’institut Fraunhofer, spécialisé en durabilité des structures et fiabilité des systèmes. S’en sont suivi des tests de résistance aux résultats positifs.

Vibrations et conséquences possibles sur les montres mécaniques

• Le balancier spiral peut se déformer.
• Les ressorts antichocs du balancier peuvent se déformer, entraînant une modification du jeu de hauteur de l’axe du balancier.
• Les pieds de cadran peuvent lâcher et le cadran se décentrer, de sorte que l’extérieur du mandrin exerce un frottement contre le trou central.
  
• La position des aiguilles peut se dérégler, les aiguilles ne sont alors plus parallèles au plan et peuvent se gêner les unes les autres.
• Les vis peuvent se desserrer, de sorte que des composants importants risquent de bouger ou se détacher.

(De gauche à droite) Lothar Schmidt, propriétaire de SINN, Arno Gabel, responsable de la satisfaction et du service clientèle, Holger Hanselka, directeur de l’institut, et Wolfgang Schonefeld, responsable du développement technique chez SINN, lors des préparatifs.

L’institut Fraunhofer, spécialisé en durabilité des structures et fiabilité des systèmes

Afin de démontrer la réaction de nos montres en cas de secousses, nous avons contacté l’institut Fraunhofer de Darmstadt, spécialisé en durabilité des structures et fiabilité des systèmes, pour les soumettre à des tests de résistance sur des routes accidentées simulées, au volant d’une carrosserie-test. Cet institut renommé et reconnu internationalement possède 70 ans d’expérience dans le domaine du contrôle de durabilité des structures, qui représente la base scientifique pour toutes les constructions jouant un rôle de sécurité, par exemple les structures automobiles, les ailes d’avion ou les véhicules ferroviaires. Ses principales compétences portent aujourd’hui encore sur la fiabilité des systèmes et l’adaptronique. Les travaux de recherche de l’institut Fraunhofer répondent aux conditions d’homologation des développements liés aux industries automobile et aérienne allemandes, européennes et américaine ainsi qu’à ceux de leurs fournisseurs (plus d’informations sur www.lbf.fraunhofer.de). Pour nos tests de résistance, nous n’avons sciemment pas choisi que des chronographes de rallye, mais aussi des montres classiques telles que la Montre de la Place financière de Francfort 6000. Car toutes les montres SINN se doivent d’être robustes et conçues pour le quotidien !

Tests sur routes accidentées simulées

Ce projet sur le nouveau banc d’essai de l’institut Fraunhofer de Darmstadt était une première. D’habitude, ce sont des voitures qui y sont examinées sous toutes les coutures, sous la supervision de l’ingénieur Marc Wallmichrath. Afin de réaliser ces tests de résistance, une 757 DIAPAL, une 900 FLIEGER, une U1000, une 917 GR et Montre de la Place financière de Francfort 6000 ont été fixées au volant d’une carrosserie-test. Du fait qu’en cas de secousses, la main du conducteur contrebalance intuitivement ces dernières, les montres ont été placées sur des anneaux de plastique simulant cet effet d’amortissement.

Tests réussis – tout est dans le vert

Après deux cycles d’essais rigoureux – chacun de 30 minutes, puis de 13 heures (pour une distance équivalente à 300 km) – les regards tendus se sont tournés vers l’incorruptible chronocomparateur. À l’aide de mesures et de comparaisons, celui-ci a présenté les résultats obtenus par les montres à ces tests inhabituels. « Sur le banc d’essai, les montres ont subi 13 heures durant les conditions des pires routes accidentées sur une distance de 300 km, des contraintes ne pouvant être exigées d’aucun conducteur », a expliqué Marc Wallmichrath. Des irrégularités sont-elles apparues, par exemple dans le fonctionnement du mouvement des montres ? Non, tout est resté dans le vert au cours des deux séries de tests. Les montres ont passé le contrôle avec succès.

Les résultats en détails

Au bout de 30 minutes de test, les cinq montres ne présentaient ni écart avec l’heure réglée par radio ni dysfonctionnement, même au niveau des aiguilles. Le chronocomparateur n’a montré qu’une légère modification des mécanismes.

Au bout de 13 heures – ce qui correspond à une distance de 300 km sur cette route accidentée difficile – quatre des cinq montres présentaient un léger écart allant de +1 à -3 secondes avec l’heure préalablement réglée par radio. En dehors de cela, aucune conséquence n’a été constatée sur le mouvement des montres.

Conclusion