Dix disciplines arctiques, de la glace, de la neige et l’EZM 9 TESTAF
Raffael Zeller et l’EZM 9 TESTAF au Fulda Challenge
Le défi Fulda fait déjà figure de tradition : la compétition de sports extrêmes la plus froide au monde est célèbre pour ses épreuves de décathlon arctique. C’est dans le Yukon, un territoire situé au nord-ouest du Canada, que les athlètes ont parcouru 2 000 km sur des pistes de terre et de glace afin de vivre au plus près cette combinaison unique mêlant aventure et expérience sportive limite. Raffael Zeller et l’EZM 9 TESTAF étaient sur la ligne de départ. Ses excellents résultats lui ont permis de remporter la 2e place du classement individuel chez les hommes. Au bout du compte, ce sont deux petits centilitres d’essence qui ont fait la différence.
Regroupant 10 participants, trois équipes allemandes, une équipe autrichienne et une autre suisse se sont affrontées lors du défi Fulda.
De Whitehorse au cercle polaire
Seulement 34 000 habitants habitent ce paysage presque entièrement vierge, dont la superficie dépasse de 125 000 km² celle de l’Allemagne. L’itinéraire, qui suivait la route légendaire du Yukon, commençait à Whitehorse, la capitale, se poursuivait en direction du nord, vers la ville de chercheurs d’or Dawson City, pour rejoindre le cercle polaire. Dans cette nature brute, cinq équipes internationales composées d’un homme et d’une femme ont affronté six jours de compétition et dix épreuves, sans compter les nuits en bivouac par des températures glaciales. Dans ces conditions extrêmes, les sportifs comme le matériel ont dû faire la preuve de leur énergie, de leur endurance et de leur force mentale. Résistance physique, esprit d’équipe, sens de l’orientation et talents de pilotage sur un sol gelé en permanence : telles étaient les compétences requises pour cette aventure.
Les aurores boréales apparaissent lorsque des particules chargées électriquement venant du soleil entrent en collision avec des particules gazeuses de l’air. Les couleurs varient en fonction du gaz.
Un spectacle naturel unique
« Glacial, fascinant, à couper le souffle ! C’est comme si l’on plongeait dans un monde inconnu. J’imagine aisément que les peuples autochtones vouaient un culte aux dieux de la nature, car l’homme paraît ici si petit face à cette nature insaisissable. » Raffael Zeller en est encore impressionné. « Des routes qui mènent vers des étendues infinies. Le firmament, si proche, clair et immense. Le soleil, qui ne se lève que vers 10 h et impose sa présence étrange. Les sublimes nuits polaires. Parmi les expériences les plus impressionnantes, je retiens surtout la course de 15 km réalisée sur la Dempster Highway, gelée, au 66e parallèle, au niveau du cercle polaire. Avant même le départ, nous avons été récompensés. La nuit claire nous a en effet offert un spectacle rare : une aurore boréale ! L’aurore polaire, d’un vert surnaturel, a convoqué la magie dans le ciel nocturne. La danse des courbes scintillantes nous a captivés. »
La course était un défi extrême pour les athlètes, raison pour laquelle ils étaient surveillés par une équipe médicale. Le froid entraîne la formation de cristaux de glace dans les poumons, ce qui peut provoquer de sérieux problèmes. Pour finir cette journée en beauté, Raffael Zeller a remporté la course. Il a également terminé vainqueur de trois autres épreuves (quad, course en raquettes et parcours d’obstacles en marche arrière). Mais ce n’est que la dernière épreuve, le sixième jour, qui a départagé les participants. Raffael Zeller avait consommé deux centilitres d’essence de plus que son concurrent sur le trajet de 550 km – soit le contenu d’un verre à liqueur. Sa déception n’en fut que plus grande.
Des épreuves de conduite au volant d’un SUV. Des compétitions sportives qui nécessitent une excellente condition physique. Le tout dans un climat subarctique – telles sont les caractéristiques du défi Fulda. « À cela s’ajoute la cohésion entre les athlètes, les personnalités et les journalistes, l’esprit d’équipe et la camaraderie. En cela, le défi Fulda est la plus belle compétition à laquelle j’ai participé », souligne Raffael Zeller. Ces bons souvenirs ne doivent toutefois pas faire oublier que les exigences en termes de matériel, de précision et de fiabilité étaient particulièrement élevées. L’EZM 9 TESTAF a donc aussi dû réaliser des performances extrêmes dans des conditions extrêmes.
EZM 9 TESTAF : née pour la compétition
Raffael Zeller portait la montre jour et nuit. Elle l’a accompagné lors de toutes les épreuves, portée sur sa veste, sans protection. « La fiabilité de l’EZM 9 TESTAF m’a beaucoup aidé », décrit-il le rôle de la montre dans son équipement. Elle a d’ailleurs été mise à rude épreuve : chocs, secousses et chutes, neige, glace et eau, sueur et saleté, mais aussi vibrations transmises par le volant pendant les trajets sur piste. « Ça ne lui a posé aucun problème », conclut Raffael Zeller, convaincu par sa stabilité mécanique. « J’ai toujours eu une heure précise. Et la boîte est restée impeccable. Aucune rayure, rien. » Difficulté supplémentaire : les changements de température. En dehors de la voiture chauffée, le froid était glacial. « Des écarts de marche ou de la buée sur la glace, des défauts que l’on observe souvent sur d’autres montres dans ces conditions ? Pas sur l’EZM 9 TESTAF ! La déshumidification Ar et la technologie de résistance à la température ont fait leurs preuves. Elles sont faites pour affronter ces conditions – et elles m’ont permis de rester concentré sur la compétition. La montre ne m’a jamais laissé tomber. » Grâce à sa lunette tournante, l’EZM 9 TESTAF a également fait preuve d’une précision professionnelle dans la mesure du temps. L’extension plongée du bracelet en silicone s’est avérée extrêmement pratique. Sans la retirer, Raffael Zeller pouvait passer sa montre sur sa veste sans problème. Le confort de la montre – apporté par sa boîte en titane haute résistance – s’est confirmé lors des épreuves sportives. « Je n’ai pas ressenti son poids et elle n’a pas limité mes mouvements. Mais l’EZM 9 TESTAF était bien présente lorsque j’avais besoin d’elle. » Sa conclusion : cette montre de pilote qui fonctionne parfaitement à 10 000 m d’altitude a également démontré ses capacités et sa solidité sur la terre ferme – dans les paysages sauvages du territoire canadien du Yukon, à l’occasion du défi Fulda.
Consultant en entreprise originaire d’Heidelberg, dans le sud de l’Allemagne, et éditeur du magazine sportif et culturel androgon.com, il participe depuis plus de 20 ans à des compétitions de sports extrêmes nationales et internationales, par exemple des courses longue distance à des températures de – 50 °C à + 50 °C, comme la Yukon Arctic Ultra ou le Namibia Desert Challenge. Il s’est également spécialisé dans les courses d’obstacles extrêmes, comme les Spartan Race, BraveheartBattle, StrongmanRun, Getting Tough Race ou Tough Guy Race. Il est aussi plusieurs fois champion et vice-champion du monde de pentathlon (règlement CIOR). Raffael Zeller est un fervent amateur des montres SINN. Outre l’EZM 9 TESTAF, il fait également confiance à un compteur de mission U1000. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.androgon.com
958 FULDA
Le défi Fulda et Sinn Spezialuhren entretiennent une relation particulière. En effet, c’est spécialement pour cette compétition, qui se déroule dans le Grand Nord canadien, que la manufacture a mis au point en 2004 le chronographe à rattrapante 958 FULDA, en édition limitée à 250 exemplaires. Désormais épuisé, il n’est plus disponible à la vente.